أنا رجل أعمال أو مستثمر

L’investissement d’un Marocain du monde ou d’un étranger non-résident au Maroc peut se décliner sous différentes formes :

Création de sociétés ; 

Prise de participation et souscription à l’augmentation de capital d'une société ; 

Création d’une succursale ou d’un bureau de représentation ou de liaison ; 

Acquisition d’instruments financiers ; 

Apport en compte courant d’associés en numéraire ou en créances commerciales ; 

Octroi de prêts apparentés ; 

Acquisition de biens immeubles ou de droits de jouissance rattachés à ces biens ; 

Réalisation de travaux de construction et/ou d’aménagement de biens immeubles ; 

Dépôts à terme auprès d’une banque.

Que ce soit pour les étrangers non-résidents ou pour les Marocains du monde, les investissements bénéficient, lorsqu’ils sont financés en devises, d’un régime de convertibilité qui garantit aux investisseurs, l'entière liberté pour le transfert des revenus produits par leurs investissements au Maroc ainsi que le transfert du produit de liquidation ou de cession de leurs investissements.

Un don est aussi accordé aux Marocains du monde porteurs de projets de création ou d’extension d’entreprises d'un montant au moins égal à 1 MDH. Ce don est destiné aux entreprises marocaines de petites et moyennes tailles (PME) ainsi que de très petites tailles (TPE). L'offre consiste en un financement de 10% du montant de la quote-part des Marocains du monde dans le projet sous forme d'une contribution non remboursable avec un plafond de 5 MDH dans les secteurs de l’industrie et des services liés à l’industrie, ou les secteurs de l’éducation, de l’hôtellerie et de la santé. L’apport en fonds propres doit être de 25% au minimum du montant total du projet d’investissement, sous forme d’un apport en devises. Pour en profiter, il suffit d’être un Marocain vivant à l’étranger, justifiant d’un titre de séjour ou d’une pièce d’identité étrangère ou d’une carte consulaire valide, ou d’être Marocain ayant résidé à l’étranger et effectué un retour définitif durant une période maximale d’une année avant la date de dépôt du projet d’investissement à la banque.